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Evitez le cauchemar pour votre planification de patrimoine

Durant leur carrière, estate planners ont souvent été confrontés à des situations familiales qui se transforment en véritable cauchemar. Il arrive parfois que l’on oublie de prévoir sa planification successorale à temps, ce qui, en cas de décès, peut occasionner des soucis importants tant au niveau humain que financier. Il est donc capital de veiller à ce que les événements du passé ne puissent pas entraîner de tensions dans le futur. Voici quelques histoires d’horreur…

L’abominable belle-famille

Un couple sans enfant, Jean et Christine, a toujours travaillé dur et s’est constitué une belle fortune. Leur vie était sereine et confortable jusqu’à ce que Jean décède inopinément. Ils étaient mariés sous le régime légal et n’avaient pas établi de testament. En plus des biens communs, Jean disposait d’un patrimoine propre important avec beaucoup de biens immobiliers. A son décès, Christine hérite de la totalité des biens communs, mais seulement de l’usufruit du patrimoine propre. La nue-propriété est en effet recueillie par les quatre frères de Jean. De ce fait, du jour au lendemain, Christine a dû laisser les proches de son défunt mari prendre part aux décisions. Les frères étaient confrontés à des droits de succession extrêmement élevés (jusqu’à 55%) qui devaient être perçus dans les six mois suivant le décès. Ils ont donc insisté pour vendre la propriété. En plus de la détresse émotionnelle, Christine a donc également dû se battre avec sa belle-famille. Tout cela aurait pu être évité si des dispositions avaient été prises  par le biais d’un contrat de mariage ou d’un testament.

Des enfants cauchemardesques

Marie vivait avec Luc, en cohabitation de fait, depuis plus de 20 ans dans une maison qui était entièrement à son nom. Marie avait deux enfants d’une relation précédente mais elle n’avait plus de contact avec eux depuis des années. Elle décède soudainement. Comme Marie et Luc étaient cohabitants de fait, Luc n’a hérité de rien et la maison est attribuée aux deux enfants de Marie. Luc n’a donc pas eu d’autre choix que de quitter la maison. Si Marie et Luc avaient établi un testament ou avaient opté pour une cohabitation légale, cela aurait pu épargner bien des soucis à Luc.

Le calvaire du mariage

Danny s’est marié très jeune, sans contrat de mariage, « parce qu’ils n’avaient rien de toute façon ». Après quelques années, lui et sa femme se sont séparés, mais ils n’ont jamais divorcé officiellement. Ils n’ont plus beaucoup de contacts, ils ont pris des chemins différents. Et aujourd’hui, Danny coule des jours heureux avec sa petite amie Sophie.

Si quelque chose arrivait à Danny, Sophie ne pourrait pas réclamer la succession de Danny. Par contre, son ex-conjointe pourrait le faire puisqu’elle est toujours son épouse officielle. Danny peut anticiper cette situation en déshéritant sa épouse par testament et en favorisant sa nouvelle partenaire. En outre, il doit également réclamer une résidence séparée auprès du tribunal.

Mieux vaut prévenir que guérir

Ces situations montrent à quel point les choses peuvent mal tourner si vous ne prenez pas de mesures anticipativement. Non seulement le conjoint survivant se retrouve seul, mais en plus, il peut être confronté à des situations terrifiantes. Lorsque les enfants viendront sonner à votre porte pour Halloween, rappelez-vous qu’il est important de commencer à planifier votre succession à temps. Car comme vous avez pu le lire plus haut, les histoires d’horreur, ça n’arrive pas que le 31 octobre…

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Redactie monCapital.be

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